Impression du visuel du CD et DVD,Duplication CD/DVD

Conception du fichier


L'image à imprimer sur le disque doit être élaborée avec un logiciel graphique prenant en compte les dimensions réelles de l'objet et incluant les potentialités de séparation des couleurs. Exemples : Adobe PhotoShop, Illustrator, InDesign, ou QuarkXPress. Ce logiciel doit être en mesure d'exporter le fichier élaboré final au format Adobe PDF. Le fichier doit être enregistré en CMJN pour impression en quadrichromie, ou, dans le cas de couleurs PANTONE®  en mono-, bi- ou trichromie, avec une résolution de 300 dpi, avec les polices utilisées soit vectorisées, soit jointes.

La taille de l'image doit correspondre à celle du disque, sachant que l'impression s'arrête en général à 1,0 mm du bord externe du disque et au moins à 1,5 mm du centre du disque (qui a, pour tous les disques optiques, un diamètre de Ø 15 mm).
Mais tous les presseurs n'ont pas des spécifications identiques; dans certains cas, une zone annulaire non-imprimable de 1,0 mm de large peut se situer vers le diamètre Ø 26 mm. Lors de la création de l'image, on peut s'aider en insérant provisoirement les cercles externe et internes de limitation de l'image pour placer les objets de l'image en-dehors des zones non-imprimables, mais il faut absolument les effacer à la fin du travail avant d'imprimer pour éviter que ces cercles auxiliaires ne soient imprimés (sauf si le concepteur veut les voir figurer pour raisons artistiques, et en le mentionnant expressément dans un commentaire du fichier).

En principe, pour l'impression de tous les types et formats de disque, le fournisseur retenu fournit un fichier de gabarit d'impression, généralement en format .pdf, dont les spécifications doivent être reportées dans le logiciel graphique utilisé avant de commencer la création du nouveau fichier.

S'il s'agit de disques audio, certains logos légaux (SDRM), techniques (CD-audio) et la mention de réserve des droits de reproduction doivent être insérés dans le visuel de façon lisible.

Le fichier final va être traité par le presseur, qui assure l'impression du visuel du disque, et renvoyé au client sous forme d'un fichier .pdf basse résolution pour contrôle. C'est la dernière occasion offerte au client de vérifier que tous les éléments souhaités figurent bien dans l'impression et sont corrects. Après contrôle positif et envoi par le client du "Bon à Tirer" (BAT), la production du disque et son impression peuvent commencer.

L'impression est exécutée sur la base des fichiers graphiques envoyés par le client, et le résultat, c'est-à-dire l'image imprimée qui sort de la machine d'impression, correspond aux couleurs et nuances figurant dans les fichiers. Néanmoins, il se peut que ce résultat ne corresponde pas toujours aux attentes du client, en particulier si les couleurs du disque et des imprimés qui l'accompagnent doivent être identiques à celles obtenues sur d'autres supports (papier, plastique, métal ou carton) déjà existants et si les disques et imprimés vont être assemblés en final avec ces supports, ce qui mettra en évidence certaines différences. Ceci peut même se produire avec des couleurs PANTONE qui ont un rendement visuel différent selon le support sur lequel elles sont appliquées.

En pareil cas, il y a 2 moyens pour le client de se prémunir, et pour le duplicateur de satisfaire le client.

  • si un autre support doit constituer l'étalon pour les couleurs, le joindre à la commande en précisant que l'ajustement fin des couleurs doit s'orienter vers celles du support-étalon. Dans ce cas, pendant le calage de l'impression, l'opérateur jouera sur les paramètres à sa disposition pour se rapprocher au plus près des couleurs étalon, et ne lancera la production que lorsqu'une quasi- identité sera obtenue
  • le client fournit à la conclusion du contrat, ou en passe commande auprès du duplicateur un cromalin, c'est-à-dire un tirage de l'impression réalisé sur une machine spéciale qui imprime en séparation des couleurs d'après le fichier du client, avec un résultat quasiment identique à celui obtenu sur une machine offset industrielle. Si le cromalin est réalisé par le duplicateur, il devra d'abord âtre validé par le client avant de servir d'étalon pour l'impression.

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